Christian Landry, PhD
Chercheur principal
e-mail : Christian.Landry [at] bio.ulaval.ca
Biographie
J’ai obtenu mon baccalauréat en biologie à l’Université Laval. En tant qu’étudiant de premier cycle, j’ai étudié la biologie du développement avec Lucie Jeanotte. Ma thèse de spécialisation visait à caractériser certains des phénotypes des souris KO pour un gène Hox spécifique. Alors que je suivais un cours d’écologie moléculaire, j’ai lu un livre de LL Cavailli-Sforza sur la génétique des populations humaines, dans lequel il montrait comment les schémas de migration des populations humaines pouvaient être décrits à l’aide de la fréquence de marqueurs moléculaires tels que les groupes sanguins. J’ai été très impressionné par cette approche et j’ai décidé d’étudier l’évolution au niveau moléculaire. J’ai contacté des laboratoires au Royaume-Uni et aux États-Unis pour faire de la génétique des populations humaines. Ils m’ont d’abord conseillé de faire une maîtrise et l’un d’eux m’a suggéré de la faire avec Louis Bernatchez, ici à l’Université Laval. J’ai donc rejoint le laboratoire de Louis et étudié la génétique des populations des gènes majeurs d’histocompatibilité. Pendant cette période, j’ai suivi un cours avec Pierre Morisset sur la spéciation et j’ai été impressionné par les différents processus de spéciation et par le fait qu’en étudiant la génétique de la spéciation, nous pourrions mieux comprendre comment les espèces se séparent. J’ai donc décidé d’en faire mon sujet de doctorat et j’ai postulé aux écoles supérieures américaines de l’Université de Harvard et de l’Université de Rochester pour travailler sur les oursins ou la drosophile. J’ai choisi Harvard et j’ai étudié la spéciation des oursins pendant un an, après quoi mon conseiller a déménagé à Stanford. J’ai donc repris mon doctorat à zéro et rejoint le laboratoire de Daniel Hartl pour étudier l’évolution de l’expression des gènes chez la levure et la drosophile. C’est là que j’ai commencé à utiliser la génomique et la bioinformatique pour étudier la biologie des systèmes. À la fin de mon doctorat, je voulais apprendre et essayer quelque chose de nouveau. J’ai donc rejoint le laboratoire de Stephen Michnicks à Montréal pour étudier les protéines et leur évolution. Après deux ans là-bas, j’ai obtenu mon propre financement et un poste à l’Université Laval pour lancer mon propre groupe de recherche.
Intérêts de recherche
Je m’intéresse à l’évolution des systèmes biologiques, en particulier les systèmes cellulaires tels que les réseaux de gènes et l’organisation du génome. J’aimerais mieux comprendre comment l’environnement et la dynamique des populations affectent l’évolution de ces systèmes et, parallèlement, mieux comprendre comment l’organisation de ces réseaux module elle-même leur propre évolution.