Fusarium graminearum est un champignon pathogène impliqué dans la maladie de la fusariose de l’épi (FHB) du blé et des céréales apparentées. Le genre Fusarium (phylum Ascomycota) comprend plus de 100 espèces et, bien que toutes ne soient pas pathogènes, on dit que toutes les espèces de plantes sont sensibles à au moins une maladie causée par Fusaria. Dans le cas de la fusariose, il s’agit principalement des producteurs de mycotoxines trichothécènes, dont F. graminearum (Fg) et le complexe pathogène Fg. Les mycotoxines trichothécènes sont de puissants inhibiteurs de la synthèse des protéines et des cellules eucaryotes. Ces toxines s’accumulent dans les grains des céréales infectées et peuvent provoquer de graves vomissements et des maladies chez l’homme et l’animal en cas d’ingestion. Dans cette présentation, le Dr. Foroud fera un bref historique de l’identification des Fusarium et la maladie de la FHB, suivi d’une brève présentation de mes recherches sur la signalisation cellulaire dans l’environnement de la FHB, et d’une présentation de mes recherches sur l’environnement de la FHB. Fusarium-et présentera quelques résultats récents de mon équipe sur la signalisation de la protéine kinase activée par les mitogènes (MAPK) dans les cultures de blé. Fusarium graminearum. M. Foroud est chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) à Lethbridge, en Alberta. Elle a commencé son aventure dans la science des plantes et la recherche agricole en tant qu’étudiante d’été en 1999, en travaillant pour un sélectionneur de pommes de terre, et a continué à travailler dans l’agriculture en tant qu’étudiante ou technicienne à AAC à Lethbridge et au Center for Plant Health à Sidney, en Colombie Britannique. Elle a obtenu un master en biochimie des lipides en travaillant sur les cultures oléagineuses avec le professeur Randall Weselake, puis a commencé à travailler sur la fusariose du blé en 2005. Elle a obtenu son doctorat à l’université de Colombie-Britannique sous la supervision du professeur Brian Ellis et du docteur François Eudes. Dans son poste actuel, elle s’intéresse aux voies de signalisation des hormones et des kinases, où elle continue d’étudier la fusariose et s’intéresse au développement stomatique et aux stress abiotiques. Elle a des collaborateurs dans tout le Canada, ainsi qu’avec des collègues en Australie, en Angleterre et en Italie.